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'On devrait toujours être légèrement improbable' [Oscar Wilde]

Dimanche 5 décembre 2010 à 18:46

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Quand j'avais vu l'affiche de ce film je m'étais dit que j'avais envie de le voir. Je ne sais pas, le titre et puis Romain Duris je pense. Ensuite il y a eu son avis à lui qui m'a convaincu.
Deux surprises une fois dans la salle: le film est réalisé par Eric Larguau qui d'habitude fais plutôt dans le léger, le comique, voir des trucs un peu idiots [Moui Un ticket pour l'espace et Mais qui a tué Pamela Rose sont de lui... Mais aussi 'Prête-moi ta main' que j'avais beaucoup aimé ;)] et puis c'est une adaptation d'un livre de Douglas Kennedy. Auteur  que j'apprécie pour le peu que j'en ai lu.

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Que vous dire, le film parle d'un homme enfermé dans une vie un peu planplan qui de l'extérieur peu sembler plutôt heureuse. Et puis paf, un truc arrive [bah non, je ne peux pas vous dire quoi ^^] et cela lui offre la possibilité de se réaliser, de vivre sa vie.

Alors oui forcément ça me parle à moi, la grosse flippée de la vie. La fille courant d'air qui ne sais pas s'installer quelque part, au creux de quelqu'un de peur de se perdre, de se louper. La fille qui ne sait pas comment vivre parce qu'elle voudrait emprunter tous les chemins à la fois. Au cas où. Oui forcément que ça me parle à moi, la femme qui voudrait vivre sa vie...

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Et puis Romain Duris. Le grand retour de ses cheveux et de sa barbe. Ca s'arrose. Enfin je ne sais pas, je le trouvais tellement plat moi dans Paris avec son crâne presque rasé. Enfin bref, mis à part son physique, très bonne performance d'acteur évidemment ;)

Et puis ça parle de photographie. Ca donne envie de développer ses photos dans le noir.

Et contre toute attente ça donne envie de visiter la Hongrie. Le fin fond de la Hongrie.

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Et puis, ça donne envie de vivre.
Vivre. Vivre. Vivre.

Samedi 13 novembre 2010 à 17:06

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Troisième film de Guillaume Canet en tant que réalisateur. Je n'ai pas vu 'Mon Idole' mais j'ai beaucoup aimé 'Ne le dis à personne'. Alors celui-ci, je ne voulais pas le louper ;)


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'Les petits mouchoirs' est très bon dans sa catégorie.  C'est à dire film français, comique, émouvant et réaliste (enfin en tout cas - pour ce dernier point, qui pousse à l'identification.) Je n'ai pas rechigné à le voir une seconde fois quand on me l'a proposé malgré ses 2h35.

Et puis surtout, fait exceptionnel: J'ai pleuré. Chose qui ne m'arrive jamais. Pas que je sois un coeur de pierre. Un nombre assez incalculable de films m'ont mis à genoux. Mais je ressors toujours de la salle les yeux secs. Là je ne sais pas pourquoi ni comment mais les larmes ont coulés comme une fontaine. Parce qu'au final rien de bien surprenant mais je crois que Guillaume Canet jongle ici entre les registres d'une manière remarquable. Du coup à force d'être secoué par ces aller-retour dans l'ascenseur émotionnel les lacrymales finissent par lâcher.

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J'aime énormément tous les acteurs de ce film. 
François Cluzet. Marion Cotillard. Benoît Magimel. Jean Dujardin. Valérie Bonneton. Etc.  Chacun y trouve sa place et la défend remarquablement. Les personnages sont très bien pensés et très drôles bien qu'un brin stéréotypés. 
Mais bon, qui n'a pas, par exemple, un(e) copain (copine) qui ne se remet pas du départ de son ex et vient nous demander conseil à chacun de ses sms ?

Et puis il faut souligner la BO aussi que j'ai beaucoup aimé :)

Donc en conclusion, pas le film de l'année mais un moment de cinéma vraiment très agréable et plein d'émotions.

Vendredi 29 octobre 2010 à 16:27


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J'ai enfin eu l'occasion de voir ce film. J'ai cru qu'il allait me filer sous le nez, comme beaucoup trop de films en ce moment.

Alors que dire...Commençons peut-être par les reproches: Le film est très lent, malgré tout j'ai vraiment accroché et je n'ai pas vraiment vu les deux heures passées mais j'ai eu un peu de mal au départ à vraiment rentrer dans le film et à ne pas trop m'en évader aussi (en même temps ne pas y aller avec quelqu'un avec qui les pauses câlins-bisous sont possibles hein, ça vous aidera déjà :p).
 J'ai aussi eu un peu de mal avec les périodes de chants et de prières un peu trop longs à mon goût(c'est souvent là que je m'évadais tout contre ses lèvres...)
Une dernière chose: Lambert Wilson... Je n'ai jamais été très fan de cet acteur, enfin non, l'acteur est bon mais l'homme est arrogant, horripilant (peut-être est ce seulement parce que je n'arrive pas à oublier son attitude lors de la fausse-vraie-interview faite par Raphaël Mezrahi) et là, on m'en avait tellement chanté les louanges que que... En fait je trouve qu'il n'apporte rien au film, il ne le déssert pas non plus hein, ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit, seulement je sais pas, là où ces moines nous touchent, nous émeuvent c'est dans leur foi inconditionelle, dans le fait qu'ils ne sont que des hommes, des hommes de Dieu, des inconnus et voir la tête de Lambert Wilson justement connue et reconnue de tous je n'ai pas trouvé ça obligatoire...

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Il faut que je vous dise quand même que je ne suis pas croyante pour un sous. Anticléricale en fait même. Mais j'ai aimé ce film. Vraiment. Il m'a touché. Bouleversée.
La foi, la solidarité, l'engagement de ces hommes m'ont vraiment happé le coeur. Quelques scènes terriblement belles. Souvent sans dialogues mais qui dise tellement. Le lac des cygnes et tous ces gros plans, les larmes et la joie mêlée. C'est vraiment LA scène (La Cène ?) du film.
J'ai aimé ce film parce que j'y ai retrouvé ce qui fait la beauté et la légitimité de la religion: la foi à l'état pure. Parce que oui je fais parti de ces gens que ça horripile de voir des distributeurs de cartes postales identique à nos distributeurs de boissons à l'intérieur de Notre Dame de Paris (ou de n'importe quelle autre église), de voir des cierges qu'on ne peut pas allumer en Italie à cause des sois-disant désagréments causés par la fumée et puis de voir tous les quart d'heure une bonne soeur venir tous les enlever et les redéposer dans le paniers 'a vendre'... Je ne suis pas croyante et ne le serait jamais mais je respecte la croyance des gens, ce qui me donne envie de vomir c'est cette marchandisation de la religion qui la dénature tellement (Sans oublier tous ceux qui vont à la messe tous les dimanches mais que ça n'empêche pas d'être de vrais crevures dans la vie de tous les jours...)

Bref, je m'emballe, mais je conclurais en disant que ce film est à voir. Que je pense qu'on ne peut pas être insensible au message qu'il nous livre. Que c'est un peu atypique comme 'sujet' peut-être mais qu'il ne faut pas s'arrêter à ça parce qu'il vaut le coup d'oeil.

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Ah oui, j'oubliais, je ne vous ais pas parlé de l'histoire de ce film, tout le monde doit la connaître au moins vaguement mais toujours est-il que ce film s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie de 1993 jusqu’à leur enlèvement en 1996. Savoir que ce film n'est pas une fiction accentue peut-être d'avantage encore son côté lyrique.



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