en-attendant-la-pluie

'On devrait toujours être légèrement improbable' [Oscar Wilde]

Vendredi 6 mai 2011 à 21:31

Gribouiller des p'ti mots

A la salle de bain...
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... Aux toilettes ^^
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Lundi 25 avril 2011 à 14:28

 
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Durant mes petites fins du monde*. Quand rien ne tourne plus rond. Ou tellement que ça en donne le tournis. Quand je me sens à côtés de mes pompes. Dans les vieilles baskets moisies de quelqu’un qui est à des années lumière de moi.  Quand je me sens tellement loin de celle que je voudrais être. Quand je suis lasse. Quand mettre un pied devant l’autre devient un sport. Quand la vie me fait des grimaces .Pour fuir l’ouragan je me construis un abri. Un abri d’enfance. Une cabane de petite fille. J’étire des draps en couleurs au dessus de la vie qui gronde. J’ouvre bien grand les fenêtres et je fais des bulles du haut de mon septième étage. Je les regarde s’envoler. Virevolter. Puis éclater. C’est court une vie de bulle de savon.  Souvent je vais au magasin et j’achète de quoi me faire un gâteau.  Des fois j’allume une ou deux bougies. Juste pour que ça sente l’anniversaire. Et puis souvent je repense à quelque chose d’avant. Quelque chose de quand j’étais petite. Toute petite.  Quelque chose de doux. Et c’est comme ça que je repars des smarties, des pezs, des colliers-bonbons ou un ou deux kinders surprises au fond du sac. Je mange des couleurs bien cachée sous mes draps.  Je joue aux ombres chinoises. Des cœurs et des têtes de lapin. Je n’ai jamais su faire que ça. Et puis je croise mes mains l’une sur l’autre. Et tout doucement je caresse ce petit espace de peau tout doux. Celui au creux des poignets.  Celui qui calme, qui apaise. Parfois il pleut dans ma cabane. Ce sont mes yeux qui se noient.  Les flaques d’eau viennent s’échouer sur ma robe-dessin-d’enfant que j’ai enfilée pour l’occasion. Je feuillette des livres d’images. Des livres d’images pour grands. Pour grands enfants. Pour oublier. Pour me noyer dans une autre réalité. 
 

Mardi 22 mars 2011 à 9:26





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Pour les 50 ans surprises de mon papa, je tente de lui faire un diaporama sympa et c'est avec plaisir [et émotion...mais chut] que je vais à la chasse aux vieilles photos de lui :)

Vendredi 28 janvier 2011 à 21:42

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Un peu comme une société dresse son bilan à la fin de l'année pour savoir si elle est en positif ou négatif, j'ai pris l'habitude de gribouiller tout ce qu'à été pour moi l'année qui vient de laisser échapper son dernier souffle.

J'ai commencé 2010 avec une otite-très-aïgue-a-dit-le-docteur et des photos en robe de princesse pour combler l'ennuie. La première série d'autoportrait dont j'ai été un peu fière.


2010 pour moi c'est l'année où la chenille est devenue papillon. N'allez pas croire pour autant que j'ai ris toute la sainte journée. En 2010, j'ai continué à travailler avec eux au milieu des livres. J'ai découvert des personnalités attachantes, bancales, jumelles. Ensemble on a bu peut-être bien plus que quand j'avais 15 ans. Mais nos rires m'ont enivrés bien plus que n'importe quel alcool fort.



Au milieu de tout ça, de tous; il y avait lui. Il m'a rappelé qu'un coeur, s'est fait pour battre. Il m'a offert des parenthèses de rêves. Des chimères en conserve. Mais le rêve c'est l'espoir mes amis.  J'ai puisé dans chacun de ses soupires-sourires des bouffés d'oxygène. Il m'a offert un livre pour mon départ de la librairie. Un autre pour mon anniversaire. Avec lui j'ai repris plaisir à bidouiller des n'importe-quoi. A faire voler les confettis de la machine a poinçonner les dossiers.
Et maintenant que je suis loin,  il est devenu un de mes plus beaux faiseurs d'étoiles, un de mes plus beaux rafistoleurs de sourires.

En 2010, j'ai appris à faire des sushis :)

J'ai vu Yann Tiersen et Damien Saez en concert.

En 2010 je l'ai quitté le jour de la Saint Valentin. Et j'ai pleuré dans ses bras à elle puis mêlé nos sourires devant Madagascar sous sa couette. Une fois l'orage passé, j'ai enfin pris conscience que c'était ma liberté et ma joie de vivre que j'avais libéré.



Et puis en 2010, j'ai mangé dans un restaurant la meilleure cuisine de toute ma vie pour les cinquante de mariage de ses grands parents.

J'ai fait lire ma nouvelle à ma mère. Je suis allée voir un psy. Rien n'a fondamentalement changé du côté où ça coinçait mais c'est pas grave, je ne perd pas la foi. Rome ne s'est pas faite en un jour n'est-ce pas...

J'ai renseigné un clochard dans le tram qui m'a dit 'Merci ma couille' et Antoine m'a acceuillit comme ça tous les matins au taf durant des mois.

Je n'ai toujours pas rendu mon mémoire de Master 1.

Je suis retournée à Barcelone.

J'ai travaillé pendant un mois d'été (même que ce fut la super grande panique parce qu'avant je m'étais consencieusement appliquée à dépenser chaque centimes gagnés en voyages et petits plaisirs de la vie comme si ma paie allait continuer à tomber tous les mois. Pis quand le compte en banque à dis Stop, là je tourne à vide cocotte, bah euh c'était déjà vachement tard pour trouver un job d'été...Alors euh mum et dad m'ont un peu euh...décapités...oui c'est assez juste comme mot.. . Enfin bref, j'ai finalement trouvé...et dans une imprimerie de surcroît. Si c'est pas la classe ça :) Enfin voilà c'était drôlement chouette de tourner durant des heures autour d'une table pour assembler toutes les pages du livre (entre autre chose hein ^^) et de rencontrer des gens vachement chouette encore. Il y en a partout, c'est fou.

En 2010, j'ai fêté mes 22 ans au bord de la mer avec ma fiancé.Un de mes plus beaux anniversaire. Un de mes plus beaux moments avec elle.

En 2010, j'ai vécu dans un super appartement avec mon petit-frère et ce fut drôlement chouette.

En 2010, j'ai embrassé un inconnu en faisant la queue aux toilettes de la passagère.

J'ai descendu l'Ardêche en Canoë et dormi à la belle étoile dans le bivouac. [Et c'était juste merveilleusement féérique d'avoir le ciel pour toit.]

Je n'ai jamais fait autant de cauchemars qu'en 2010.

En 2010, j'ai quitté ma ville de coeur, la ville de toutes mes lumières. J'ai tout repris à zéro. Ailleurs. Pour aller suivre des études que j'aime. J'ai découvert la vie sans internet. Sans facebook. Sans mail.Et ma foi, je vous assure qu'on survit. Même si parfois la technologie, ça sauve bien la vie. Mais je suis devenue la reine du système D pour envoyer -imprimer- rédiger mes rapports à temps.


Dans ma nouvelle ville, j'ai trouvé un chouette appartement avec un pan entier de murs rempli de fenêtre. Des meubles en couleurs. Et [enfin] des photos dans mon paravent.
J'ai découvert le bonheur de suivre des études qui nous plaise. Et de réaliser les travaux demandés avec une motivation jusqu'alors inconnu.
J'ai eu la certitude qu'ici ou ailleurs, la vie regorge de gens merveilleux et que le hasard m'en place toujours un ou deux sur mon chemin.


En 2010, j'ai rencontré mon voisin d'immeuble, un soir alcoolisé, alors que j'écrivais en lettre-d'air-imaginaire sur son mur. A suivit une drôle d'histoire sur laquelle aujourd'hui encore aucun nom n'a été déposée.

En 2010, j'ai appris qu'il allait être papa. Ça m'a fait bizarre mais aussi drôlement chaud au coeur pour lui.

J'ai enterré Aurore, petite amie de mon pote Hadrien. 25 ans. Cancer généralisé. Et j'ai pris conscience d'à quel point quand on grandit, le gris peu gagner du terrain. Comme on à l'impression que ça n'arrive qu'aux grands. Et qu'un jour, les grands, c'est nous.

Et puis la fin de l'année approchait et je l'ai rencontré lui. Au départ ça ressemblait surtout à rien. Mes névroses habituelles venant laisser leurs empreintes grisâtres un peu partout. Et puis j'ai décidé de faire un choix. De guérir. Au moins un peu. Des hommes. De lui. De nous. Alors j'ai essayé. J'ai démêlé. Je suis allée à contre courant de ce que je suis. Je m'en sortais plutôt bien. J'étais heureuse de commencer 2011 comme ça. Toute neuve. Sa main dans la mienne. Et puis le 4 janvier, il est parti. En claquant la porte. Sans trop d'explications.

Je commence 2011 avec un CDI de 10 heures extensibles chez C&A, ça a été beaucoup de stress au début mais maintenant c'est chouette. Et mon compte en banque n'en revient pas de tous cet embouteillage de chiffre qui s'affiche. Je commence 2011 sans voiture mais avec un frère, et  à choisir, je préfère. Je n'ai plus d'amoureux mais j'ai un coeur tout neuf. Et les cheveux tout roux :)
Je ne suis pas encore certaine de valider mon semestre 1 mais disons que c'est en bonne voie...


Alors voilà, 2011, à nous deux ;)


Et puis si tu es une warrior et que tu es arrivée tout au bout de cet article follement interressant (ou alors que tu as fait glisser le curseur de ta page pour arriver plus vite au bout...! Petit malin ^^) enfin bref, moi je te dis, si l'aventure te tente, tu peux cliquer
ici* pour voir son super dessin trop chouette.

Samedi 25 décembre 2010 à 8:30

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