en-attendant-la-pluie

'On devrait toujours être légèrement improbable' [Oscar Wilde]

Lundi 7 mars 2011 à 16:19

 

On dit qu’il avait un charme bien à lui, le don de l’euphémisme, l’art de se montrer prévenant. Il était…timide. Pourtant, mon père, les femmes lui couraient après. On peut appeler ça un charme discret. En plus, il était plutôt bel homme, mais ça e lui a jamais monté à la tête. C’était l’ami de tout le monde, et tout le monde était son ami.
On dit qu’il était marrant, même en ce temps-là. On dit qu’il en racontait de bien bonnes.  Pas quand il y avait beaucoup de gens, ça l’intimidait, mais en tête à tête (et apparemment, beaucoup de femmes à Ashland on essayé !), il pouvait drôlement vous faire rire. On dit qu’on les entendait rigoler la nuit, mon père et les filles avec qui il sortait, leurs éclats de rire résonnaient dans toutes la ville la nuit, sous le porche de la maison. Ces rires,c’était la meilleure berceuse à Ashland. C’était comme ça, à cette époque-là.

Dimanche 27 février 2011 à 13:56



http://en-attendant-la-pluie.cowblog.fr/images/P1050503.jpg


Cette photo, je l'ai prise à la Croix-Rousse l'autre jour et bien évidemment j'ai pensé à toi. Tu es partout encore. Et je te pris de ne pas l'oublier et ne pas en douter. Même si parfois mes actes et paroles laissent présager le contraire.
 
 
La laideur a ceci de supérieur à la beauté qu'elle ne disparaît pas avec le temps.
*
La connerie, c'est la décontraction de l'intelligence. Alors, parfois, je me permets d'être con sciemment.
*
Jour après jour - Les amours mortes - N'en finissent pas de mourir.
*
Sais-tu ma petite fille pour la vie il n’est pas d’antidote.
*
Qu’importe le temps Qu’emporte le vent Mieux vaut ton absence Que ton indifférence.
*
La queue c’est féminin. Le con masculin. Question de chance
*
Un poison violent, c'est ça l'amour - Un truc à pas dépasser la dose.
 *
Tu es faible tu es fourbe tu es fou Tu es froid tu es faux tu t’en fous.
*
Faut savoir s’étendre Sans se répandre
*
Qui ne s’est jamais laissé enchaîner Ne saura jamais ce qu’est la liberté.
*
Je voudrais que la terre s'arrête pour descendre.

Mercredi 16 février 2011 à 23:22


http://en-attendant-la-pluie.cowblog.fr/images/IntoTheWildUKQuad428x350to468x312.jpg

Il y a déjà un moment, ma prof d'anglais [qui est vraiment au top ^^] nous avait demandé de nous résumer en 6 mots. Seulement 6 mots.

Et moi, j'avais choisis ceux-là :


http://en-attendant-la-pluie.cowblog.fr/images/intothewildhappiness.jpg

*Hapiness is real only when shared*

Lundi 13 décembre 2010 à 20:31

"La nuit ne communique pas avec le jour. Elle y brûle. On la porte au bûcher à l’aube. Et avec elle ses gens, les buveurs, les poètes, les amants. Nous sommes un peuple de relégués, de condamnés à mort. Je ne te connais pas. Je connais ton ami turc ; c’est l’un des nôtres.  Petit à petit il disparaît du monde, avalé par l’ombre et ses mirages ; nous sommes frères. Je ne sais quelle douleur ou quel plaisir l’a poussé vers nous, vers la poudre d’étoile, peut-être l’opium, peut-être le vin, peut-être l’amour ; peut-être quelque obscure blessure de l’âme bien cachée dans les replis de la mémoire.

Tu souhaites nous rejoindre.

Ta peur et ton désarroi te jette dans nos bras, tu cherches à t’y blottir, mais ton corps dur reste accroché à ses certitudes, il éloigne le désir, refuse l’abandon.

Je ne te blâme pas.

Tu habites une autre prison, un monde de force et de courage où tu penses pouvoir être porté en triomphe ; tu crois obtenir la bienveillance des puissants, tu cherches la gloire et la fortune. Pourtant, lorsque la nuit arrive, tu trembles. Tu ne bois pas, car tu as peur ; tu sais que la brûlure de l’alcool te précipite dans la faiblesse, dans l’irrésistible besoin de retrouver des caresses, une tendresse disparue, le monde perdu de l’enfance, la satisfaction, le calme face à l’incertitude scintillante de l’obscurité.

Tu penses désirer ma beauté, la douceur de ma peau, l’éclat de mon sourire, la finesse de mes articulations, le carmin de mes lèvres, mais en réalité, ce que tu souhaites sans le savoir, c’est la disparition de tes peurs, la guérison, l’union, le retour, l’oubli. Cette puissance en toi te dévore dans la solitude.

Alors tu souffres, perdu dans un crépuscule infini, un pied dans le jour et l’autre dans la nuit."

Mercredi 8 décembre 2010 à 11:08


"Choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carrière, choisir une putain de télé à la con, choisir des machines à laver, des bagnoles, des platines laser, des ouvres boite électroniques, choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle, choisir les prêts à taux fixes, choisir son petit pavillon, choisir ses ami(e)s, choisir son survèt et le sac qui va avec, choisir son canapé avec le fauteuil le tout à crédit, avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en s’interrogeant sur le sens de sa vie, choisir de s’affaler sur ce putain de canapé, et se lobotomiser aux jeux télé en se bourrant de mac do, choisir de pourrir à l’hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu’on fait honte aux enfants nickés de la tête qu’on a pendu pour qu’ils prennent leur lait, choisir son avenir, choisir la vie… pourquoi ferais-je une chose pareil ? J’ai choisi de ne pas choisir la vie… J’ai choisi autre chose… mes raisons ? Y a pas d’raisons
…"



 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast