Bon, j'ai un peu honte, mon premier film de 2011 est ... Love et autres drogues. J'étais fatiguée et je sortais du travail. Et j'avais besoin de me détendre les neurones. Film parfait pour ça. Bref, un peu plus tard, à peu près réveillée et opérationelle, je suis allée voir Le nom des gens. Et c'est avec le plus grand plaisir que je vous le recommande. J'avais laissé cet article à l'abandon un peu faute de temps... Mais voilà que la remise des Césars me remet les neurones à l'endroit :)
Alors pour vous resituer un peu l'histoire, Bahia, une jeune femme extravertie, nature, entière et loufoque à souhait a décidé de convertir le maximum d'électeurs de droite à ses idées de militante très à gauche en les emmenant dans son lit. Un jour elle rencontre Arthur Martin, très conventionel, un peu tristoune mais adorable et touchant au final. Leur rencontre va donner une espèce de coctail explosif qui fait passer du rire aux larmes en un rien de temps.
C'est ça toute la magie du film, c'est qu'il est drôle, vraiment drôle. Et en même temps pas tant que ça...
Oh et puis moi, tout a fait personnellement, j'ai manqué de pleurer tout le long tellement il remuait des choses en moi. Je me disais tout le temps 'Mais comment t'as fait pour te perdre à ce point ma petite...Comment t'as fait...'
Et puis il y a les acteurs... Jacques Gamblin que j'avais déjà adoré dans Le premier jour du reste de ta vie qui l'a m'a enchanté une nouvelle fois. Et Sarah Forestier que je ne connaissais pas, ou peu, m'a scotché sur place. Elle passe juste un peu trop de temps à poil selon moi. Un peu trop pour que ça reste crédible...
"Un jospiniste aujourd'hui, c'est aussi rare qu'un canard madarin à l'île de Ré."
"Le film lui-même est, en vrac, foutraque, attachant, maladroit, inventif, plutôt actuel et un peu invertébré"
a dit Aurélien Ferenczi de Télérama.
Et je suis entièrement d'accord avec lui.